Owen Morvan

Un blog à la mémoire de notre fils, Owen, victime innocente d'un tragique accident de la route à l'âge de 14 ans.

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mercredi, janvier 16 2013

Des athlètes au grand coeur

Merci à Benoît, merci à tous les athlètes du Stade Brestois, du Stade Lesnevien, et des autres clubs de ne pas oublier leur ami Owen. C'est au Bergot, à Brest, où se déroulait dimanche le championnat départemental de cross, qu'Owen a fait son tout dernier cross l'an dernier.

L'hommage de Benoît à l'arrivée de sa course nous touche profondément. 





"Être fidèle à ceux qui sont morts,

ce n'est pas s'enfermer dans sa douleur. Il faut continuer de creuser son sillon droit et profond.

Comme ils l'auraient fait eux-mêmes.

Comme on l'aurait fait avec eux.

Pour eux, être fidèle à ceux qui sont morts, c'est vivre comme ils auraient vécu, et les faire

Vivre en nous, et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres,

Quels qu'ils soient, et la vie des disparus alors, germera sans fin."

Martin GRAY

mardi, janvier 1 2013

Souvenir

L'an dernier, Owen avait écrit une rédaction en français, en s'inspirant de "La Gloire De Mon Père" de Marcel Pagnol qu'il avait étudié en classe. On lui demandait d'exagérer, avec humour, l'occasion était trop belle pour Owen !

Il m'avait lu cette rédac' à la maison et nous avions bien ri car en fait elle s'inspirait de faits bien réels de son collège. En la lisant, je l'entends encore ...

je voudrais aujourd'hui la partager avec vous.

Beaucoup de personnes nous ont parlé de ce blog, qui est pour nous un moyen de perpétuer la mémoire d'Owen, et pour ses visiteurs un lieu de retrouvailles avec leur ami, cousin, pote ... et aussi peut être de recueillement.

la-feuille

samedi, décembre 29 2012

"Perdre quelqu'un est terrible, mais le pire serait de ne pas l'avoir rencontré" Marc Lévy

Ceux qui t'ont connu Owen savent quel garçon extraordinaire tu étais et peuvent imaginer notre souffrance de t'avoir perdu.

Six mois sans toi, la maison est si triste, malgré les efforts de chacun, malgré le soutien des proches, des amis.

Tu étais notre moteur, un moteur de formule1. Ton carburant, c'était un mélange d'enthousiasme irréfréné, de volonté de vivre pleinement, de persévérance dans tes engagements et d'envie de faire plaisir, le tout additionné d'une bonne dose d'humour, sans oublier ton sourire si généreux.

Tu nous manques cruellement, Owen. Comme beaucoup de tes amis le disent sur facebook, tu ne méritais pas ça.

mercredi, novembre 28 2012

5 mois, le temps passe mais c'est toujours aussi dur sans toi Owen

"C'est pas facile" de Carole Arnaud

Une chanson qu'elle dédie à son frère, victime lui aussi de l'insécurité routière.

C'est pas facile de regarder les photos de toi
C'est pas facile de n'pas pleurer lorsque je pense à toi
J'veux plus me dire que c'est fini
J'veux plus me dire que t'es parti
Que tu es là tout seul là-haut au paradis

C'est pas facile d'aimer la vie quand elle nous a tout pris
De te chercher dans cette maison où nous avons grandi

Autour de nous tout continue
Même si les autres s'habituent
Ici maman ne s'ra jamais plus comme avant

C'est pas facile..

C'est pas facile d'imaginer que tu ne seras plus là
C'est pas facile d'oublier le timbre de ta voix
J'veux te revivre dans ma vie
J'veux te revivre dans mes rêves
Et me construire un monde où tout n'est pas fini

C'est pas facile de la chanter cette chanson tu vois
C'est pas facile de n'pas chialer parce qu'elle parle de toi
Ce fou qui n'savait pas conduire
J'ai pas fini de le maudire

 Les poings serrés vers toi jusqu'à l'éternité

C'est pas facile

T'as pas eu l'temps d'avoir 100 ans
T'as pas eu l'temps de nous faire un enfant
Et de lui donner le nom de nos parents

C'est pas facile
C'est pas facile de regarder les photos de toi
C'est pas facile de n'pas pleurer lorsque je pense à toi
J'veux plus me dire que c'est fini
J'veux plus me dire que t'es parti
Que tu es là tout seul, là-haut au paradis

C'est pas facile
C'est pas facile
C'est pas facile

vendredi, novembre 16 2012

La mer a tout emporté, mais le souvenir demeure.

souvenir.pdf


lundi, octobre 29 2012

La poésie de Jean-Guillaume et Owen

Poésie


dimanche, octobre 28 2012

Quatre mois que tu nous manques à tous

Témoignages-cousins-cousines

samedi, octobre 27 2012

Justice pour Owen, nous ne lâcherons rien !

OF-27-10-2012.pdf

Une erreur s'est glissée dans l'article, il s'agit d'Owen Morvan et non Martin. Une instruction est en cours et les témoins sont tous ré-entendus à la demande du juge d'instruction. C'est une bonne chose car à la découverte du dossier d'enquête fin septembre, nous avons eu l'impression d'une enquête bâclée. Le plan, "très technique" selon un des gendarmes, est en fait très succinct, tracé à la main levée, même pas à l'échelle et sur lequel ne figurent ni Owen , ni son copain qui a pourtant failli être fauché aussi. Le plan ne correspond pas aux témoignages, les questions posées lors des dépositions nous paraissent orientées, à décharge de la conductrice. Cette dernière semble témoigner d'un ton très froid, très détaché, pourtant six jours après l'accident, au moment même où se déroulaient les obsèques d'Owen. A aucun moment elle n'a exprimé le moindre remords ni la moindre compassion ...

lundi, octobre 1 2012

Autres textes lus

une-personne-aimee.pdf

Quel_eleve_etais-tu_Owen.pdf

Owen-texte-Léa-Célia-Nadège-Camille

vendredi, septembre 28 2012

Pas de mot

PAS_DE_MOT.pdf

"Oui, on vit parce que lui, il n'pourra plus le faire
On vit parce qu'on s'dit que sans doute, il en serait fier"

mardi, août 28 2012

Deux mois

Owen nous manque à tous,

Les témoignages de ses amis de l'athlétisme, de ses copains et copines du collège, de ses cousins et cousines, de tous ceux qui l'ont connu de près ou de loin sont pour nous des trésors qui nous aident face à cette terrible réalité, à cette absence, à cette douleur.

Owen qui aimait tant la vie, qui en profitait à chaque instant en irradiant son énergie autour de lui, vit aujourd'hui à travers nos souvenirs.

Owen, un garçon ambitieux, talentueux, généreux, charismatique, dont l'avenir était si prometteur, attendait bien autre chose de sa vie.

Il voulait simplement vivre sa vie d'adolescent, à fond, puis devenir adulte, être centenaire peut être, garder la forme c'est sur, comme certains adultes qu'il admirait.

Il avait confiance en la vie, se réjouissait de tous les plaisirs qu'elle lui offrait, tout en sachant se discipliner, pour son avenir.

Il était loin d'imaginer que ce jour-là, le premier jour de ses vacances tant méritées, il serait à la merci de cette automobiliste et que sa vie, ses projets, ses rêves, seraient ainsi fauchés, bien trop tôt, si brutalement.

dimanche, août 12 2012

45 jours sans toi

samedi, août 11 2012

Tears in Heaven de Eric Clapton (chanson écrite à la mort de son fils de 4 ans)

Tears in heaven (lien YouTube)

Larmes au Paradis

Saurais-tu mon nom
Si on se voyait au Paradis
Serait-ce pareil
Si on se rencontrait au Paradis
Je dois être fort, et continuer à avancer
Parce que je sais que je n'ai pas ma place
Ici au Paradis

Prendrais-tu ma main
Si on se rencontrait au Paradis
Me soutiendrais-tu
Si on se rencontrait au Paradis
Je trouverai ma voie, à travers chaque jour et chaque nuit
Parce que je sais que je ne peux pas rester
Ici au Paradis

Le temps peut t'abattre,
te mettre à genoux,
Le temps peut briser ton cœur,
te faire supplier


Derrière cette porte
Se trouve la paix, j'en suis sûr
Et je sais qu'il n'y aura plus
De larmes au Paradis

Saurais-tu mon nom
Si on se voyait au Paradis
Serait-ce pareil
Si on se rencontrait au Paradis
Je dois être fort, et continuer à avancer
Parce que je sais que je n'ai pas ma place
Ici au Paradis

Parce que je sais que je n'ai pas ma place
Ici au paradis

dimanche, juillet 29 2012

Diaporama de photos

La vidéo reprenant les photos d'Owen montrées lors de la cérémonie.

samedi, juillet 28 2012

Tu nous manques Owen

Comment croire, admettre, accepter que nous ne te verrons plus ? que nous ne pourrons plus te parler, te sentir, te toucher, t'entendre ?

Que nous reste-t-il ? Des souvenirs, nombreux, joyeux, émouvants, souvent drôles ... notre amour pour toi, si fort, l'amour que tu nous as donné, si beau ... les témoignages de tes proches, tes amis qui nous font si chaud au cœur ...

Il nous reste aussi de toi cette énergie qui t'habitait, ce bonheur de vivre, cette générosité, ce sourire rayonnant qui a charmé ton entourage.

Depuis ce jour tragique, ton futur s'est changé en conditionnel passé : tu serais allé plonger, pêcher, surfer, tu aurais campé, joué, adoré ... Tu serais devenu une belle personne sans aucun doute.

Puisses-tu continuer à vivre quelque part, dans nos esprits, dans les étoiles ou les nuages, au fond des océans ... à chacun sa théorie. Pour moi, tu n'es pas loin ... et au lieu de "repose en paix", je préfère te dire : va, vole, nage, cours, saute, VIS !

vendredi, juillet 27 2012

Un mois déjà

"Bon j'y vais" Owen se lève de table, son repas vite expédié, il est 13h30 ce mercredi 27 juin. Les vacances commencent, Owen est impatient d'en profiter au plus vite.

"tu as mangé assez ?" ça c'est sa maman qui s'en inquiète toujours.

"ouaich !" Il monte se préparer dans sa chambre, redescend aussitôt.

"Maman t'aurais pas vu le petit sac à dos noir ?"

"non, mais justement ta sœur le cherchait il n'y a pas longtemps, tu es sûr ce n'est pas toi qui l'as ?"

"non, c'est pas grave, j'en prends un autre, bon, à tout à l'heure !"

"OK, sois prudent !"  Toujours la même consigne, qu'il ne prend jamais à la légère.

"t'inquiète" Toujours la même réponse, pour rassurer Maman.

Notre dernière conversation d'une banalité rassurante avant le cauchemar.

jeudi, juillet 26 2012

"Un monde sans adultes"

Nous avons tenu à laisserle dernier mot à Owen lors de la cérémonie. C'est un texte rédigé en classe à la suite de l'étude en français d'une œuvre de W. Golding "Sa Majesté Des Mouches". Merci à Yann, son cousin, pour avoir su donner vie à ce rêve éveillé, en le lisant admirablement bien.

COMMENT VIVRAIS-TU SANS ADULTES ?

 

"Je me coucherais vers les 4h du matin et je ferais la fête toutes les nuits pendant 1 mois entier.

Puis le mois d’après je ferais de l’athlétisme toute la journée et je n’irais plus au collège.

J’irais au Mac-Do tous les soirs avec mes poteaux et pour gagner mon pain, je travaillerais aux échalotes ou dans les serres des parents de Jean-Gui.

Puis je partirais en courant faire le tour du monde (c’est mon rêve d’enfance), je passerais par tous les pays du monde entier et je grimperais l’Everest, et après, je ferais une carrière d’athlète pro. en France (après mon tour du monde) en tant que décathlonien professionnel et je serais champion du monde et après avec tout le fric que j’aurais je m’offrirais une machine à remonter le temps et je ferais ça tout le temps et un jour j’en aurais marre alors je ferais de la plongée sous marine avec Jean-Guillaume, pendant 5 ans, donc j’aurais 16 ans.

Puis je ferais partie d’un club de motards.

Puis quand j’aurais 20 ans, je créerais un nouveau sport mortel (il faut être très agile et très endurant). Ce serait le foot avec des mines posées sur le terrain.

Puis je créerais un autre sport, le rugby avec des grenades accrochée à la balle de rugby, et quand il n’y aurait plus personne qui pourrait jouer à ce sport là, je créerais une bombe atomique en écoutant le son de « I’m sexy and I know it » et j’irais faire dodo dans les caniveaux."

OWEN, 31 janvier 2012.

La musique de fin : "Au bout du chemin" de Sadek

Merci à Claudine et Kristell, les cousines d'Owen, pour leur performance au violon et synthé (Canon de Pachelbel), Claudine a aussi joué La Méditation de Thaïs au violon, l'émotion jusqu'au bout de l'archet.

Témoignage de son professeur de français

Avec son accord, je vous publie des extraits d'une lettre très touchante, et tellement vraie, que son professeur de français nous a écrite le jour des obsèques d'Owen :

"J'ai eu la chance d'avoir avec Owen, une des plus belles relations pédagogiques qui soient. Comme les collègues l'ont dit, Owen n'était pas l'élève au garde-à-vous, pas de courbettes, et « pas question de m'avoir si on ne s'en donne pas un peu la peine !». Un garçon vivant, qui à son âge était en recherche avec les adultes. Et je mettais la barre très haut avec lui. Que ce soit en latin ou en français. J'aimais aller chercher le challenger qu'il était et j'aimais le récompenser. Je me souviens d'un devoir de  latin « spécial questions tordues », et à ses questions tordues à lui, je répondais par des questions encore plus tordues. Il a hurlé de joie quand je lui ai rendu un 20/20. J'étais exigeant avec lui, je pensais que bien coaché rien ne lui résisterait intellectuellement. Car il avait une façon bien à lui de poser les choses, de tourner les problèmes et de vérifier si derrière la façade  il y avait bien quelque chose qui en valait la peine. Une intelligence de découvreur, parce qu'elle prenait parfois des sentiers tortueux, risqués, qui n'aboutissaient pas toujours mais toujours escarpés."

"Le jour du spectacle de théâtre, il devait faire le récitant avec Jean-Guillaume dans une saynète où Léa avait la vedette, « le spot sur le nez ». Il l'a fait avec brio et sa complicité avec Jean-Gui a donné à la  prestation quelque-chose d'unique. Leur voix était forte et claire, ils portaient le jeu et donnaient à Léa un cadre idéal pour la mettre en valeur, ils jouaient au niveau exact de dérision, de sérieux et d'intensité. Un moment extraordinaire pour moi.  Juste avant, Owen m'a bassiné avec des questions pas très utiles et m'a énervé, il m'avait fait croire qu'il n'avait pas compris ce qu'il devait faire. Alors je jette l'éponge, je fais des gestes et je vois juste en même temps son visage de joueur de poker mettre fin au bluff, et m'adresser un sourire direct. Il m'avait eu, et d'une certaine manière il avait gagné son jeu. Mais il n'en a pas profité pour enfoncer le clou, pour voir jusqu'où aller comme l'auraient fait beaucoup d'autres. Et je savais que je pouvais m'arrêter, que je n'avais pas à renchérir. Je perdais volontiers ce petit bras de fer. Par son  sourire, ni moqueur, ni satisfait il avait mis fin à ce micro-conflit. C'est pourquoi j'étais sûr qu'au terme d'une année de troisième nous aurions l'un pour l'autre l'estime réciproque qu'échangent parfois les élèves et leurs profs. Non que je ne l'avais déjà, mais elle se serait exprimée plus facilement."

"Deux textes d'Owen écrits en cours de français ont été lus ce matin, et j'en retire une profonde fierté. Et un profond bouleversement aussi. J'aime que le travail scolaire soit de vrais moments de vie et pas seulement des trucs d'école. Je suis humblement heureux que vous puissiez retrouver Owen, ne serait-ce qu'un peu dans ce voyage psychédélique, qu'il a rédigé je me souviens un lundi matin un jour où peu d'élèves étaient présents. Ce monde sans adultes est un vrai trip !  Je suis heureux de lui avoir donné l'occasion de faire ce rêve rigolo pendant quelques minutes. Et je crois que personne n'avait encore fait rimer « bombe atomique » et «I'm sexy and I know it », dans l'histoire de la littérature, jamais."

"Tout le monde aimait Owen. Tout le monde. Il nous éclaboussait de vitalité. Il n'avait d'indifférence pour personne. Il n'était indifférent à personne. Je fais un vœu. Je fais le vœu que pour tous ceux qui l'ont connu, pour tous ses camarades de son âge, pour tous les adultes qui l'ont accompagné, nous qui sommes tous révoltés par la mort d'Owen, je fais le vœu qu'il reste à jamais une étoile qui nous rappellera toujours l'essentiel, ce qu'il nous disait à tous, tous les jours : vivez ! Tous ceux qui l'ont connu ont   maintenant conscience d'être unis autour de lui. A la cérémonie, une maman du club d'athlétisme a dit « veille sur nous  Owen ». Je ne crois pas aux anges, je préfère les étoiles de Saint-Exupéry."

Merci du fond du cœur pour ce témoignage.

vendredi, juillet 13 2012

Textes lus lors de la cérémonie

Owen-texte-maman.pdf

OWEN-texte-famille.pdf

Texte-Owen-athletisme-Andre.pdf

Texte-Owen-athletisme.pdf

Une_vie_heureuse.pdf

Merci à Yannick, André, Hélène pour leurs témoignages si fidèles à Owen.

Merci aussi aux oncles et tantes d'Owen, son parrain et sa marraine, les amis.

Merci enfin à Marjorie, la cousine d'Owen, qui a lu le texte avec une émotion palpable et une grande tendresse pour son jeune cousin.

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jeudi, juillet 12 2012

Pourquoi ce blog ?

Nous avons souhaité mettre à disposition les textes lus durant la cérémonie du 3/07/12. Des photos suivront.

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