Je crois que l’espérance commence

quand il n’y a plus d’espoir.

L’espoir, c’est nos désirs, nos calculs, nos projections.

C’est tout ce que nous cherchons à obtenir.

L’espérance apparaît lorsque nos béquilles,

nos points de repère ne peuvent

plus être utiles et que nous découvrons en nous,

je dirais, une autre force, une autre dimension,

qui nous fait aller plus loin.

Ainsi, l’espérance pour moi émerge de la métamorphose,

plus que d’une continuité.

La chenille est sans espoir,

le papillon est son espérance.

Jean-Yves Leloup, extrait de l'inexploré