Les mois s'écoulent, puis viendront les années, quelle sensation de vertige à entrevoir les années à venir sans ton rire, ta boulimie de la vie, ton énergie si tourbillonnante.

Il ne se passe pas un jour sans que je prononce ton nom, te nommer, c'est te permettre d'exister encore parmi nous. Nos 14 années ensemble ne s'effaceront jamais, mais qu'elles semblent courtes à l'échelle d'une vie. Je les garde précieusement au fond de mon cœur, avec la peur d'oublier des détails de toi, de ta vie, que les souvenirs s'effritent avec le temps.

Alors tomber par hasard sur un petit mot sur lequel tu avais griffonné un code de jeu, un numéro de téléphone, retrouver un de tes dessins, évoquer une anecdote tombée dans les oubliettes ou encore en entendre de nouvelles évoquées par ceux qui t'ont connu, quel bonheur !

"Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés"
proverbe malgache